Devant cet air aux grands mystères,
Le long des terres aux divines eaux claires,
Par sensations et vagues perceptions
De temps de rêve et de temps perdus,
Je cherche un coeur qu'on n'aurait pas vu !
 
Il y a bien longtemps, maintenant,
Que je m’éloigne de ta lumière –
Celle qui éclaire, par brefs instants,
Mes sentiments et dévouées passions,
Devant les valses de ton allure !
Au bord d'un temps en contretemps,
Assis devant le coin d'un écran,
Je vois des gens faire la foire,
Je vois des gens broyer du noir,
Et des troubadours tournant autour.
Je sens que le temps aime l’espoir,
Je sens que l'envie déteste l'ennui ;
Fictions d'avant, rêves d'enfants,
Venus des saisons des amours galants,
Pour une saveur du grand bonheur.
Dans les tréfonds de ma mémoire,
Au plus lointain des belles histoires,
Je peux remonter les filets du savoir,
Passer enfin les murs du manoir,
Et chasser l’amour des temps barbares.
Au bord d'un temps en contretemps,
Assis devant le coin d'un écran,
Je vois des gens faire la foire,
Je vois des gens broyer du noir,
Et des troubadours tournant autour.
© Younès Elamine - SACEM
 

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